Dès les premières années de l’université, la dimension internationale est présente au sein de l’institution notamment dans les discussions du Conseil d’Université. Le premier jumelage entre établissements est réalisé avec l’université de Pise.
Une délégation de l’université toscane est reçue à Angers en novembre 1977. Pour mettre en valeur cette rencontre, l’établissement peut s’appuyer sur un nouvel outil de communication, le journal interne Les Ponts créé en mai 1977 pour resserrer les liens entre les membres de la communauté universitaire dispersés des 2 côtés de la Maine. Ainsi, Philippe Séjourné, vice-président en charge des relations extérieures, décrit-il l’importance de l’ouverture de l’université pour une meilleure connaissance à l’échelle internationale de notre territoire. Ces relations mènent au rapprochement puis au jumelage des deux villes. Les enseignants accueillent dans leurs cours de plus en plus d’étudiants étrangers arrivant à Angers dans le cadre d’échange institués ou individuellement. Au cours de l’année 1979-1980, plus de 500 étudiants étrangers venant de 62 pays différents s’inscrivent à l’université.
Après une première étape au cours de laquelle les relations internationales sont le fruit d’initiatives individuelles, celles-ci vont devenir de plus en plus cadrées notamment parce que la Loi Savary de 1984 fait de la coopération internationale une des missions des universités et ensuite parce que le programme européen Erasmus propose des échanges plus standardisés à partir de 1987.
Le service des relations internationales devient indépendant du service recherche en 1992. Il est dirigé par un enseignant chercheur désigné par la commission des relations internationales et membre du conseil scientifique pour assurer le lien avec la recherche.
Dans chaque UFR (unité de formation et de recherche) est désigné un enseignant responsable des relations internationales et un poste de vice-président pour les relations internationales est créé en 1997. Dans le contrat quadriennal 1996-1999, la partie concernant les relations internationales s’efforce de mettre en évidence l’articulation entre les échanges pédagogiques et les collaborations de recherche. Aujourd’hui, l’Université d’Angers a signé 170 accords bilatéraux avec des universités étrangères et les étudiants étrangers représentent 12% des effectifs de l’université.
Source : Denéchère Y., Matz J.-M (dir.), Histoire de l’université d’Angers du Moyen Âge à nos jours, Rennes, 2012. Archives de l’Université 7FP16, 1A1)