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Après deux années de distanciel pour cause de pandémie, les étudiant·e·s font leur grand retour sur les campus et l’UA lance les festivités pour ses 50 ans. Tout au long de l’année des rendez-vous sont programmés avec 3 temps forts : le Campus day pour les étudiants, une soirée entreprises et alumnis le 23 novembre et une soirée personnels en juin/juillet. Agenda des 50 ans

L’Istia devient Polytech Angers, école d’ingénieurs. L’IAE, école de management, est créée et devient la 8e composante de l’UA. Deux écoles publiques intégrées dans une université !

L’IBS (créé en 2011) et le département Imis de l’Esthua intègrent l’Istia. Ces trois instituts deviendront Polytech-Angers en 2019.

Une école d’ingénieurs publique intégrée dans l’université !

L’UA s’engage à faire entrer la culture à l’université par une politique de programmation recouvrant les arts vivants et les arts plastiques. Cette dynamique ne fera que s’amplifier.

Les écoles doctorales thématiques permettent des collaborations importantes avec les autres universités des Pays de la Loire puis avec celles de Bretagne dans le cadre de l’UBL (Université Bretagne Loire, 2016-2020).

Saumur devient la 2e antenne délocalisée. Le pôle saumurois est porté par l’Esthua (l’inauguration du campus en 2021 laisse augurer de fructueuses collaborations dans l’avenir).

Son objectif : mettre en commun les moyens académiques et économiques pour gagner en visibilité nationale et internationale et faire d’Angers un pôle d’excellence en végétal.

L’Université d’Angers arrive en centre-ville.

Le CAF est une pierre angulaire de l’activité recherche en matière d’études sur le genre (programme Gedi, Mois du genre…).

Yves Dolais développe des coopérations vers l’Europe orientale et l’Asie : Roumanie, Hongrie, Vietnam.

L’augmentation très forte des effectifs au début des années 90 conduit le président Jallet à les organiser pour chercher des solutions au sous-encadrement et au manque de locaux.

À défaut de comité d’entreprise, le personnel de l’UA marque ainsi sa cohésion en créant une association par et pour le personnel.

Son ambition : continuer à développer l’Université d’Angers (11000 étudiant·e·s à cette époque).

Le campus de Belle-Beille s’octroie une halle de sport et l’université est accueillie en centre-ville.

La dynamique de création des Instituts universitaires professionnalisés montre l’attachement de l’université à son territoire et à l’insertion professionnelle des étudiant·e·s.

Sa volonté : former à et par la recherche (végétal, neurosciences,espace et société).

Angers en bénéficiera sur trois axes : la création de nombreux postes, l’immobilier, le développement des pôles choletais et saumurois.

La recherche fondamentale et académique devient aussi un enjeu de valorisation économique.

Sous l’impulsion de leurs présidents, les grands organismes nationaux de recherche s’implantent à Angers sous la forme d’unité mixte de recherche (UMR).

L’université s’inscrit dans la stratégie européenne de mobilité étudiante en profitant du tout nouveau programme Erasmus.

La Conférence des présidents d’universités (CPU) milite pour des antennes universitaires (aujourd’hui, les villes candidatent sur des campus connectés).

Les bibliothèques universitaires de l’UA prennent leur essor (la BU est aujourd’hui l’une des plus ouvertes de France).

Le long combat pour obtenir des vrais locaux porte enfin ses fruits. Fini le lierre et les fuites dans les préfas.

Le CNE demande à l’UA de prioriser ses formations et sa recherche. «Non !», dit la gouvernance.

La Faculté de lettres devient une Faculté de sciences sociales.

L’UA connaît une croissance beaucoup plus importante que les autres universités, mais sans vrais locaux.

L’université, ancrée dans son territoire, et partenaire des universités des villes allemande et anglaise jumelées avec Angers.

L’UA souhaite acquérir une visibilité à l’international. Décerner le titre de Docteur Honoris causa en est un gage.

Signe d’une université déjà bien ancrée dans son territoire, cette première collaboration permettra ensuite le jumelage des deux villes.

C’est le diplôme universitaire le plus élevé, délivré et signé par le président de l’université.

Un espace de publication s’ouvre ainsi aux Sciences humaines et sociales.

Grève et manifestation des étudiant·e·s et des enseignant·e·s avec pour slogan : « Des sous, des profs, des locaux et non aux Universités Régionalisées Spécialisées ».

Lancement d’un programme de construction de bibliothèques universitaires, financé en très grande partie par la Ville et le Département du Maine-et-Loire, sur Médecine-Pharmacie et le campus de Belle-Beille.

Cette création est une étape majeure vers une université publique.

Une Faculté de médecine Nantes-Angers voit le jour sous l’impulsion de Jean Foyer, député du Maine-et-Loire, mettant à égalité l’école de médecine de Nantes et celle d’Angers. Ce sont déjà les prémices de l’UA.

Doyen de l’école de médecine, René Rouchy devient le premier président de l’Université d’Angers, après avoir joué un rôle décisif dans la création d’une université publique à Angers.

Une nouvelle stratégie s’installe : démontrer la capacité de l’UA à créer des formations et des objets de recherche pour obtenir des postes.

Sous son mandat, l’université expérimente et se structure en matière de recherche (expérimentation heureuse avec PluriPass et la poursuite du regroupement des unités de recherche au sein des SFR notamment).

Jean-Claude Rémy, ancien vice-président, est élu avec le soutien des collectivités locales, dans un contexte très politisé.

Il sera réélu en 2009 suite à la loi relative à l’autonomie des universités. Cette loi oblige à repenser le management de la gouvernance. L’Université d’Angers au rythme effréné des réformes !

Il contribuera au développement de l’antenne universitaire de Cholet et opèrera le virage du LMD (Licence Master Doctorat).

Henri Legohérel succède à René Rouchy en décembre 1972. Son programme est clair : installer l’université et en assurer la promotion. L’UA compte alors 6 composantes dont 5 unités d’enseignements et de recherche. Il est à l’origine du concept d’université verte permettant ainsi au pôle du végétal le dynamisme qu’on lui connait aujourd’hui.

La réussite étudiante est au cœur de son programme. De nombreux projets se concrétisent : obtention du nouveau cursus universitaire (NCU) Thélème en 2017, mise en place des dispositifs d’accompagnement renforcés, création de nombreux postes d’ingénieur pédagogique au sein du LabUA créé en 2016…

Le nombre de 5 000 étudiant·e·s est atteint pour la première fois. La majorité sont originaires des départements de Mayenne, Vendée et Deux-Sèvres. Près de 50 ans plus tard, plus de 26 000 étudiant·e·s sont inscrit·e·s.

Promouvoir le doctorat auprès des milieux socio-économiques : un objectif des trois universités des Pays de la Loire.

La presse parle alors de “virage à gauche de l’UA”. Geneviève Rivoire est l’une des premières présidentes d’université. Elle mettra en œuvre la grande réforme de l’ESR voulu par le gouvernement Mauroy en 1984.

Après d’intenses négociations avec les Facultés libres de l’Ouest, autour de l’ouverture d’une UER en Lettres, l’Université d’Angers est créée par le décret du 27/10/1971. Le campus de Belle-Beille, imaginé par l’architecte Moignet, est prévu pour recevoir 15000 étudiant·e·s à la rentrée 1980.

Grâce à Jean Turc, maire d’Angers, la Ville obtient le premier IUT de l’académie en lien avec le développement de la filière électronique (Bull et Thomson). Il est installé sur ce qui deviendra le campus de Belle-Beille.